03. Je suis un parent concerné
Depuis que vous êtes parents, vous courrez après le temps. Entre le travail, les trajets, les courses, le ménage, les rendez-vous chez le dentiste et toutes les autres contraintes du quotidien, quand vous avez une heure devant vous, vous l’utilisez souvent pour vous poser, ou même vous reposer. Du coup, les activités familiales se font rares en dehors des périodes de vacances. Alors… essayez de revoir votre quotidien en l’allégeant des tâches qui ne sont pas primordiales et prenez régulièrement du temps pour mettre en place une activité qui concernera toute la famille. Par exemple, planifiez une sortie au bord d’une rivière aménagée pour la baignade. Mettez au programme un pique-nique, un concours de figures aquatiques et une visite des alentours. Prenez plein de photos. L’hiver, vous pourrez organiser des après-midi où tout le monde se réunira pour sélectionner les images, les mettre dans l’album de famille et se remémorer les souvenirs et les anecdotes qui y seront liées.
Nous venons de le voir, il est très important de trouver des plages dédiées à vos enfants. Si votre job vous le permet, organisez-vous pour que, une à deux fois par mois, vous puissiez sortir plus tôt et leur faire la surprise d’aller les chercher à l’école. Cela vous permettra ainsi de croiser le maître ou la maîtresse qui vous fera un point de situation si il ou elle le juge utile. Mais, avant tout, cela un grand plaisir à vos bambins. Profitez de ces jours-là pour aller faire les magasins avec eux pour choisir le nouveau jean ou les nouvelles baskets, en bref, de passer un moment de détente ensemble.
Pour les devoirs c’est pareil. Que votre enfant soit bon élève ou pas, il faut faire en sorte de pouvoir les suivre. Que vous travailliez n’est pas une excuse pour vous en dispenser. En effet, même si vous ne vous en occupez pas en personne, vous devez mettre en place une sorte de « surveillance ». Bien sûr, il y a les bulletins de notes pour vous tenir au courant, mais une fois par trimestre, c’est peu et ça laisse très peu d’occasions de corriger le tir en cas de problème dans telle ou telle matière. Il y a l’accès aux notes via le site de l’école… quand ça marche ! En résumé, le meilleur moyen de se tenir au courant, c’est d’une part de suivre les devoirs du soir, vous ou la baby-sitter, et d’autre part, en cas de souci dans une matière en particulier, voir régulièrement les professeurs et leur demander conseil pour améliorer la situation, via des exercices ou des travaux pratiques.
Dans tous les cas, il ne faut pas négliger cette phase de l’éducation car, noyé dans la masse, votre enfant pourrait bien peiner à l’école sans que cela n’alerte grand monde. Si le corps enseignant voit que vous êtes en veille permanente sur les éventuelles difficultés de votre enfant, les instituteurs ou professeurs n’hésiteront plus à vous prévenir ou à vous conseiller le soutien scolaire offert par l’établissement.
04. Je suis un parent responsable
Les allergies… La plaie. Faire attention en permanence aux ingrédients qui composent ce que l’on achète, prévenir tout l’entourage pour éviter l’incident lors d’une invitation à dîner ou un goûter d’anniversaire. En bref, c’est une vigilance de tous les instants. Malheureusement, quand vous souhaitez inscrire votre enfant au restaurant scolaire, on vous répondra que la cantine ne peut pas faire un repas spécifique à chaque enfant. Quelle solution alors ? La plus contraignante et chronophage c’est de préparer le repas de votre enfant la veille au soir. Une entrée, un plat, un dessert, différents tous les jours et adapté à ses intolérances ou allergies. Mais, la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous soulager d’une grande partie de cette obligation en allant trouver les responsables de la cantine ou encore la diététicienne qui compose leurs repas et définir ensemble que vous ne préparerez que les parties du repas qui contient un allergène dans le menu de la cantine, le reste étant fourni elle. Double avantage à cette méthode : vous aurez moins de travail de préparations culinaires et votre enfant pourra manger la même chose que ses petits camarades, à quelques exceptions près.
Dans la liste des problématiques que vous serez peut-être amenée à rencontrer, celle-ci est assez courante. Votre enfant pleure quasiment tous les matins au moment d’aller à l’école ou au moment de la séparation devant l’école. Trois options sont envisageables. La première c’est tout simplement qu’il est fatigué ou mal réveillé. Si c’est le cas, veillez à le coucher plus tôt la veille au soir et/ou le lever un peu plus tôt le matin afin qu’il ait le temps de sortir de sa nuit. Tous les enfants sont différents à ce niveau. Ce n’est pas parce que le premier était « opérationnel » en moins de 5 minutes que le second sera pareil.
La seconde hypothèse est l’inquiétude que votre enfant peut ressentir face à une journée dont il ne sait rien. Que va-t-il faire à l’école, va-t-il manger à la cantine ? Qui s’occupe de lui ce soir ? À l’heure où il difficile de garantir à son enfant un environnement stable, avec toujours les mêmes horaires et les mêmes personnes, il vous faut prendre du temps pour lui expliquer de quoi sera faite sa journée du lendemain.
La troisième hypothèse vient après l’élimination des deux premières, et est sans doute celle qui peut s’avérer la plus inquiétante. Si votre enfant pleure toujours, alors qu’il est bien reposé et réveillé et qu’il est aussi rassuré sur son planning journalier, c’est que le souci vient de l’école en elle-même. Il vous faut donc trouver, en parlant avec le corps enseignant et surtout avec votre enfant, ce qui provoque cette angoisse chez lui à l’idée d’aller à l’école.
Quel que soit le problème, il y a toujours des solutions. Le tout est de ne pas considérer que cela n’a pas d’importance et de bien prendre le temps de le résoudre.
05. On croirait que je ne travaille pas !
Quand on travaille à domicile, il pourrait paraître beaucoup plus simple de gérer le ou les enfants, les allées et venues à l’école, les activités extrascolaires, les rendez-vous chez le médecin ou les anniversaires des copains. C’est une erreur. Que l’on travaille chez soi ou à l’extérieur, le temps de travail est le même, voire même plus important dans le premier cas. C’est pourquoi, pour pouvoir tout gérer, il faut faire montre d’une grande organisation. Pour profiter au maximum de ses enfants, pour être disponible pour aller les chercher à l’école et faire les devoirs avec eux, il faut accepter de « tronçonner » ses journées de boulot et de travailler aussi le soir pour compenser le temps passé avec le ou les enfants. N’hésitez pas à les laisser à la cantine pour le déjeuner, cela limite les trajets et augmente la capacité de travail dans la journée, parce que n’oubliez pas que si vous bossez trop le soir, c’est votre conjoint que vous ne verrez plus !