Les avantages que l’on peut puisé dans une assurance vie ne sont plus à démontrer, tant ces produits financiers ont conquis de nombreux consommateurs et continuent de faire pleuvoir des gains et des opportunités. Le marché des assurances semble pourtant saturé et il n’est pas exclus que l’on se perde à déceler les véritables niches et cerner l’horizon même de tous ces montages financiers, fiscaux et juridiques. Si la majorité des aspirants à une assurance, recherche la sécurité dans leurs vieux jours, il n’est pas rare de voir plus courageux et calculateurs, qui se lance dans des placements risqués, sans oublier le besoin de transmettre le fruit de son dure labeur à ses proches, figurent entre autres objectifs.
4. Le placement de l’épargne
Faire que l’on peut faire de son épargne dans le cadre d’un contrat d’assurance vie épouse deux chemins assez différents. On dispose en effet du choix entre un contrat mono support et l’autre multi support. Le premier encore appelé assurance vie en euros, vous permet de placer votre épargne dans l’optique de le récupérer à tout moment ou après un certain nombre d’années, après qu’il vous ait pondu des intérêts. Si ce contrat est assez répandu, il faut noter qu’il n’est pas aussi lucratif qu’on peut le croire. Car, les revenus auront tendance à décroitre au fil des années et le coût des frais de versements et de gestion alliés à votre compte ne manquera pas de vous assommer financièrement. Pour ce qui est du contrat multi supports, il vous garantit plus d’opportunités et un potentiel de gains très élevé. Ici il s’agit de faire des investissements sur des placements financiers risqués porteurs d’un taux de rémunération alléchant. Vous pourrez par exemple faire des paris sur les valeurs boursières ou sur les valeurs immobilières, pour ne citer que ça. La possibilité de retirer les gains dans l’immédiat doit faire l’objet d’une négociation avec l’assureur.
3. Préparer sa retraite
Le placement retraite offre la possibilité à l’épargnant de consacrer une certaine somme qui va lui produire des intérêts, et qu’il pourra retirer à tout moment sitôt qui le voudra. Il peut pratiquer des retraits réguliers pour améliorer son revenu mensuel, s’il a eu la prévoyance de souscrire assez tôt son assurance retraite. Il peut également opter pour un rachat partiel de son capital, étalé sur plusieurs années, ce qui lui permettra de percevoir une certaine rente. La clause sur la rente viagère doit figurer sur le contrat initial, pour que cette rente soit exemptée d’impôt sur le revenu. Dans le cas contraire, la législation va s’appliquer.
2. La transmission du patrimoine
La succession est un des soucis majeurs qui taraudent ceux qui souscrivent à une assurance vie. Tous aimeraient voir leurs enfants ou tout au moins ceux qu’ils désignent comme les bénéficiaires de leurs capitaux, profiter du fruit de leur dur labeur. Il y ‘a pourtant beaucoup de précautions à prendre pour que ces dispositions sur le papier ou gravées dans les cœurs, soient suivies d’effets. Il convient déjà de multiplier les bénéficiaires, pour que le décès de l’un d’eux avant celui du souscripteur, n’entrainent pas de fâcheuses conséquences pour le capital engagé. Dans le cas de figure ou plusieurs de vos enfants sont désignés comme bénéficiaires, il faut veiller à inscrire une clause de représentation qui offre les droits à leurs enfants, dans le cas où ils viendraient à décéder prématurément. De même vos bénéficiaires doivent pouvoir se désister en faveur de leurs enfants afin de récolter votre capital. La pratique des usufruitiers comme dans la désignation des bénéficiaires, expose les nus propriétaires à une bataille juridique éventuelle, si l’usufruitier n’a pas de véritables liens avec eux, dans la mesure où c’est une famille recomposée par exemple. Enfin, la désignation de bénéficiaire par voie de testament doit être suivie du terme « attribuer » et non « léguer », pour que le dit bénéficiaire profite des avantages financiers et fiscaux issus de ce capital.
1. Faire profiter son conjoint
L’assurance vie est une belle opportunité d’offrir des avantages à son conjoint une fois qu’on décède. Pour autant, il est courant de voir des actions en justice menée par des héritiers, pour dessaisir un conjoint du capital qu’il a empoché en tant que bénéficiaire d’une assurance vie. Ce scénario est souvent engendré par les largesses consenties par un époux par exemple envers sa femme dans cette fameuse clause bénéficiaire du contrat d’assurance. Il faut par ailleurs préciser le statut exact que votre conjoint bénéficiaire aura au moment d’entrer en possession de l’assurance, ou tout au moins actualiser la clause en cas de changement de sa situation. Il peut arriver que le divorce vienne entraver sa qualité de bénéficiaire, si le contrat stipule que le conjoint est marié au décédé. L’action en justice devient alors le seul moyen de trancher le litige. Dans le cadre d’un Pacs, il faut veiller à désigner le bénéficiaire, non comme le « conjoint », mais bien le « partenaire », pour qu’il soit conforté dans ses droits.