Abcès
Quand une plaie se gonfle de pus, on parle d’abcès. Une lésion à traiter sans trop tarder pour éviter toute complication. N’importe quelle plaie peut se transformer en abcès ou presque.
Un abcès est l’accumulation de pus dans une cavité, ce peut être un follicule pileux qui s’infecte, mais aussi une morsure, une écharde, une gencive… En fait n’importe quelle infection qui sous entend un amas de pus est considérée comme un abcès. Ce qui explique que l’échelle des gravités est large. La zone qui entoure l’abcès est gonflée, rouge, l’inflammation est chaude (il y a infection), douloureuse au toucher, avec élancements. Le pus peut s’échapper ou au contraire resté contenu dans la cavité. Dans tous les cas, attention au risque de surinfection. Lavez régulièrement la plaie à l’eau claire et au savon de Marseille.
Soigner et réparer
Les remèdes de grand-mère ont essentiellement pour but de faire «mûrir» l’abcès, car la guérison ne passera que par l’évacuation du pus. Il est bien évident que ces remèdes ne s’appliquent que sur des abcès de taille réduite, pour un abcès étendu ou s’il y a surinfection, une incision chirurgicale est nécessaire. Deux recettes peuvent être facilement utilisées pour «crever» un abcès, le cataplasme d’oignon cuit (faites cuire un oignon épluché au four puis écrasez) ou le cataplasme de chou (même préparation que l’oignon). Laissez poser tiède sur l’abcès, répétez plusieurs fois si nécessaire. Sans résultat, vous pouvez aussi essayer le cataplasme de foie de veau cru (coupez un petit morceau).
Quand consulter ?
Un abcès qui ne guérit pas malgré des soins adaptés au bout de quelques jours et un abcès dont il faut se méfier. L’infection peut être beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît. Si en plus elle s’accompagne de fièvre il est préférable de consulter sans tarder.
Acné
La terreur des adolescents. Mais pas uniquement. On peut avoir de l’acné même adulte. Et même si on y a échappée à l’adolescence. Quelle injustice !
L’acné, vous pensez que s’est réservé aux quelques années de la puberté ? Erreur. Même s’il est vrai que l’adolescence est la période privilégiée pour cette «floraison», on peut en avoir à tout âge. Les femmes notamment ne sont pas épargnées lors de bouleversements hormonaux ou avec la prise de certains contraceptifs. On ne connaît pas bien l’origine de l’acné, même si certaines prédispositions génétiques semblent jouer, en revanche on sait que certains facteurs extérieurs amplifient le problème : alimentation, hygiène de vie, soins trop décapants et même le stress. Dans tous les cas, on peut essayer d’agir sur les causes mais aussi sur les effets.
Soins quotidiens
Essayez d’avoir une alimentation équilibrée, une hygiène de vie qui intègre une activité physique régulière, un sommeil préservée… même si ces seuls éléments ne vous préserveront pas d’une éventuelle poussée d’acné, cela ne vous fera pas de mal. Du côté des soins d’hygiène, privilégiez comme nos grands-mères le lavage au savon de Marseille et à l’eau. Après vous pouvez essayer plusieurs remèdes hérités des anciens : passez un glaçon sur le visage pendant 5 minutes, puis tapotez avec un papier absorbant. Appliquez le jus d’un concombre ou de la pomme de terre râpée crue et laissez poser quelques minutes. Une fois par semaine, un masque à base d’argile et d’eau unifie le teint.
Soleil attention !
Ce n’est pas un remède de grand-mère mais une idée reçue : le soleil améliorerait l’acné. En surface oui, et dans les semaines qui suivent l’exposition aussi, mais en fait l’acné se révèle bien plus virulente après. Protégez-vous convenablement et limitez les expositions.
Aigreurs d’estomac
Derrière cette appellation générique se cachent tout un tas d’affections qui touchent la zone de l’estomac et de l’oesophage. Un problème particulièrement pénible et difficile à traiter.
Que cela brûle au niveau de l’estomac ou que la sensation de brûlure remonte jusque dans la gorge (on parle alors de remontée acide ou de reflux gastro-œsophagien), la gastrique est aussi bien pénible qu’elle est douloureuse. Chez les sujets sensibles, les aigreurs peuvent survenir après un repas copieux et arrosés mais pas nécessairement. En cause ? Le relâchement d’une petite valve entre l’estomac et l’œsophage qui augmente l’acidité et favorise les remontées. Comme dans la plupart des cas, ces remontées acides ont un lien direct avec l’alimentation, vous pouvez donc agir en prévention et éviter notamment les principaux responsables, à savoir l’alcool et les graisses.
Coups de pouce
Les remèdes de grand-mère (comme les médicaments que vous trouverez en pharmacie d’ailleurs) ont une efficacité parfois un peu relative. Mais dans tous les cas, cela vaut le coup d’essayer. En première ligne des remèdes préconisés par nos grand-mère vous trouverez le lait, qui agit comme un pansement gastrique. mais vous pouvez essayer aussi l’huile d’olive (une petite cuillère avant le repas), l’argile (une petite cuillère à diluer dans un verre d’eau), le bicarbonate de soude (une cuillère à café dans un verre d’eau). La réglisse est aussi souvent citée comme calmante : en tisane de feuilles ou en bâton à mâchouiller. Rien ne fonctionne ? Il vous reste la choucroute (que le chou) !
Grossesse
Aigreurs d’estomac couplées de remontées acides sont malheureusement, pour beaucoup de futures mamans, le lot quotidien. Cela s’explique tout naturellement par le bouleversement hormonal mais aussi parce que le bébé appuie sur l’estomac.
Allaitement
L’allaitement est un moment privilégié à passer avec son bébé. En principe. Car tout n’est pas toujours rose au pays de la maternité.
L’allaitement est la façon la plus naturelle de nourrir son bébé. Et puis c’est bon pour bébé et c’est gratifiant pour la maman… alors pourquoi s’en priver (quand on en a envie bien sûr). Mais parfois cet échange privilégié ne correspond pas à l’idéal imaginé, la machine s’enraye. Le lait par exemple n’est pas produit en quantité suffisante, et bébé affamé réclame jusqu’à plus soif, à grand renfort de hurlements. D’autres fois, c’est le mamelon qui s’y met et s’irrite, tellement parfois qu’apparaissent sur cette zone plus que sensible d’abominables et douloureuses crevasses. Heureusement il existe des solutions issues de générations d’expériences maternelles.
Stimulation et remèdes
S’il est un domaine dans lequel nos grands-mères et nos arrière-grands-mères aussi d’ailleurs sont des références sans que personne ne trouve rien à redire, c’est celui-là ! Des siècles d’allaitement, ça laisse des traces. Plutôt que de se ruer à la pharmacie, voici des solutions naturelles testées et approuvées par nos aînées. Pour stimuler la production de lait, la bière n’a pas son pareil. L’alcool n’étant plus aujourd’hui de mise, buvez-la sans alcool. Essayez sinon le fenouil en tisane. Pour éviter les crevasse, massez-vous le mamelon avec un peu de lait maternel après chaque tétée. Si une crevasse commence à se former, massez avec un peu d’huile d’olive ou de miel.
Position
La position du bébé joue un rôle primordial dans l’allaitement aussi bien pour stimuler la production de lait que pour éviter les crevasses. Il existe de nombreuses brochures illustrées qui expliquent commet s’y prendre. Pensez-y avant de souffrir.
Ampoule
De nouvelles chaussures. Une séance de sport. Et la voilà qui pointe le bout de son nez. En plus d’être gênante et douloureuse, elle réduit à néant toute envie supplémentaire de faire du sport.
Les ampoules peuvent paraître anodines. Après tout ce ne sont que des bobos, des petites plaies qui cicatrisent en quelques jours. Pourtant elles peuvent être un vrai handicap, surtout à certains moments de la vie (le jour où on se marie !) ou pour les sportifs, les bricoleurs, les ouvriers du bâtiment par exemple (quand elles se situent sur les mains). Les ampoules surviennent lors d’un frottement répété sur une peau fine, la couche supérieure de la peau se décolle et se gonfle d’eau. L’ampoule est ainsi un phénomène de protection qui survient surtout lors d’un frottement nouveau ou plus intense qu’à l’accoutumée (en cas de frottement répété et installé, de la corne se forme).
Des remèdes anciens
Nos grands-mères avaient visiblement fort à faire avec les ampoules si on en croit le nombre de recettes existantes pour les guérir bien vite. A vous de choisir celle qui vous inspire le plus. Placez un oignon épluché au four et laissez cuire 10 minutes puis écrasez à la fourchette et appliquez encore chaud sur l’ampoule. Vous pouvez réaliser la même préparation avec une feuille de chou. Maintenez ensuite sur l’ampoule avec un pansement. Plus rapide, l’oignon peut aussi être juste émincé cru. A essayer avec de l’ail cru aussi. L’eau salée peut donner de bon résultat, en compresses. Si l’ampoule se perce, il faut la laisser sécher à l’air libre, elle cicatrisera plus vite.
Prévenir
Vous vous éviterez bien des déconvenues en anticipant les ampoules, au moins pour les jours J. Oubliez les chaussures neuves pour les grands événements aussi bien festifs ou sportifs ! Rien ne vaut alors des chaussures qui sont déjà faites. Prévoyez les neuves pour les jours où vous galoperez moins.