Etre parents nous met face à des situations à laquelle soit nous n’avons pas encore été confrontés soit des dangers auxquels les petits s’exposent sans s’en rendre compte : pour explorer, défier notre autorité, se sentir « grand »…Ce qui peut nous mettre dans tous nos états, nous faire exploser de colère… parfois démesurément. Bien que l’on ait conscience qu’ils soient petits, qu’il leurs arrivent d’être distraits bien qu’on leurs ait signifié de nombreuses fois les permis et les interdits, ils nous poussent dans nos retranchements. Comment faire pour gérer ces élans de colères au quotidien ?
Etre soi tout en étant parent
Quand on devient parent, notre éducation nous impose de prioriser les besoins des enfants : nous les avons conçus, démunis face au monde, ils relèvent de notre entière responsabilité. Cela entraîne des angoisses et beaucoup de stress. Tout tourne désormais autour d’eux, avec des impératifs qui s’imposent : plus de responsabilités, de charges…. et moins de temps à nous ou plus du tout. On se fait un devoir de s’oublier, de tout prendre sur soi, de s’effacer, jusqu’à ce qu’on en puisse plus et exploser. Il nous faut apprendre à gérer car nos enfants sont bel et bien là, et définitivement.
N’oublions pas que nous sommes des êtres à part entière, avec des besoins physiologiques que la maternité n’efface pas. Il faut pouvoir prendre du temps à soi sans culpabiliser pour pouvoir faire retomber le stress et se donner la capacité de mieux gérer les enfants. Apprenons à composer avec eux, car nous avons autant de besoins qu’eux : notamment de vivre une vie d’adulte avec tout ce que cela implique : voir d’autres adultes, prendre soin de soi, sortir…
Parfois ces élans de colères sont moins dus à la bêtise en elle même mais à un besoin d’évacuer tout ce trop plein accumulé au fil du temps. Ils sont juste au mauvais moment endroit au mauvais moment.
Changer de ton
Un enfant reste un enfant. Il n’a encore la capacité de gérer ni ses émotions, ni ses envies, ni les dangers. Vous par contre si. Faites vous confiance et dites vous que vous pouvez gérer, que vous êtes plus intelligent que lui et trouvez la meilleure astuce pour désamorcer la crise avec un ton rassurant, calme et serein : le ton qu’un enfant se fait d’un parent. L’avantage de prendre du temps à soi c’est d’être ressourcé et d’avoir plus d’énergie pour mieux gérer ses colères, de savoir faire retomber la tension quand on la sent venir. Quand vous sentez le ton monter, redescendez d’un ton !!!
Communication positive Etre adulte nous permet de pouvoir avoir plus de recul par rapport à l’enfant et de réagir à une solution plus adaptée : pouvoir s’écouter quand on parle, s’analyser de voir le problème autrement : de son point de vue, de détecter ces signes de colère qui montent en nous et d’avoir une communication positive, chose que lui est incapable de faire à son âge.
Savoir s’arrêter
Souvent, nous ne sentons pas venir la colère. Après l’avoir maintes et maintes fois prévenu sans qu’il écoute, vous lui avez fait comprendre les risques à persister, sans succès. Ce qui aura le don de vous énerver. Tout ce que vous risquez de faire en insistant c’est de ne plus vous contenir et non de le convaincre. Pourquoi ne pas essayer de prendre le problème autrement pour débloquer la situation ?
Communiquer
Dire pardon efface-t-il vraiment le tort fait ? Accepter l’imperfection de l’autre, essayer de comprendre son point de vue, ce qui l’a énervé ou blessé, le peut. Votre enfant ne comprend pas toujours ce que vous lui dites de la même manière dont vous souhaitez l’exprimer et encore moins pourquoi vous êtes en colère alors que lui ne pense pas avoir mal agi et c’est plus ce qui le blesse. Essayer de discuter avec lui et de comprendre pourquoi lui n’a pas cette sensation, pourquoi il se sent blessé et pourquoi ce qu’il a fait vous a énervé vous permettra de rétablir et réparer cette dispute qui a pris plus de proportions que nécessaire.