Education des temps moderne: le Smartphone et la tablette, à consommer avec modération !!!!!!
Outils intéressants.
Tablettes, Smartphones et appareils connectés sont des outils qui peuvent servir aux parents d’aujourd’hui pour avoir un peu de calme autour d’eux pendant que leurs enfants, tout aussi coopératifs vaquent à leurs propres occupations. Une occupation qui n’est certes pas pour leurs déplaire: ils apportent le calme dans la maison, du temps pour chacun, aident dans l’organisation des grands, semblent faire éviter les disputes de télécommandes mais surtout ils sont des outils didactiques intéressants pour les responsabiliser. Plus ouvert, ils coopèrent volontiers.
En effet, on faisant comme les grands, ils se sentent respectés et grands puisqu’on leurs confie des appareils que l’on ne confierait pas à des « petits ».
D’ailleurs ils aident beaucoup à l’autonomisation des enfants en leurs faisant découvrir la joie et les plaisirs de l’autodidactie: apprendre et découvrir par soi-même. Ils constituent une vraie mare d’informations : des jeux, des exercices, des explications très claires et différentes: tout est conçu par leurs concepteurs pour captiver l’enfant et l’adolescent. Ils leurs permettent d’ailleurs de faire des exposés comme les grands, sont une source d’informations pour les devoirs, mais aussi et surtout, de se divertir de vidéos, de jeux…
Vu sous cet angle, tout semble être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cependant, il reste tout de même une ombre au tableau : trop riches visuellement et en sons agréables… ils captivent trop nos enfants, encore incapables de discernement et de satiété, incapables de jauger le juste milieu, qui en consomment sans modération, jusqu’à addiction. Une addiction qui les mène à ne penser qu’à çà et à les couper du monde extérieur. Shootés par tout ce qui est fantasmagorique dans leurs écran, shootés par leurs images, ils font l’impasse sur ce qui est autour d’eux, ne semblent plus vouloir découvrir autre chose, se créent un monde virtuel, loin des soucis du quotidien, des générations gap, des corvées…Ils n’arrivent plus à s’en passer, quitte à piquer des crises si on essayait de les en détacher.
A trop en abuser, comme tous les excès, ces appareils les empêchent de connaître d’autres choses, d’autres personnes, ce qui bien sûr est loin d’être l’effet recherché.
L’enfant, un être social et non un être virtuel.
L’enfant a certes besoin de s’autonomiser, mais il a aussi d’autres besoins : besoin de découvrir d’autres choses, d’autres endroits, d’autres jeux. Mais surtout, c’est un être réel. Il a besoin de rencontrer d’autres personnes. A quoi bon se faire des amis sur Facebook ou sur Movie Star Planet, si on n’en a pas dans la vraie vie ? Il y a le soleil, la plage, le cinéma, « la vraie vie » qui ne demande qu’à être découverte et appréciée et il faut leurs apprendre à varier les plaisirs. Nous avons 5 sens à développer et non deux seulement : nous avons également le goût, l’odorat, et le toucher qu’il leur faut découvrir. La sensation du sable chaud sous les pieds, la joie du partage, de courir, de crier, de sauter, celle du vent sur le visage etc., tant de choses passionnantes que les enfants des nouvelles technologies ne peuvent apparemment pas connaître réellement sans se détacher de leurs écrans. Et il leurs manqueraient tellement de choses.
Le rôle des parents.
Certes, nous sommes overbookés, mais il ne faut pas oublier que nous sommes également des parents. Ils nous incombent de faire certaines choses que ces « appareils » ne pourront jamais remplacer et à imposer des limites sur leurs utilisations, certes utiles mais qui ne peuvent décidément pas constituer tout leurs mondes. Ils ont besoin de câlins, de tendresse que ces appareils ne pourront jamais leurs apporter. Surtout, il faut mieux gérer notre quotidien pour qu’eux ne se rabattent pas sur ces appareils pour compenser notre absence et nous remplacer quitte à tout oublier autour d’eux. Ce qui serait à leurs détriments. Ce ne sont que des outils et il ne faut pas leurs de donner plus d’importance dans nos vies que nécessaire.
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