La signature d’un contrat d’assurance vie est un moment crucial, qui reste pourtant entaché de diverses erreurs. La fréquence de ces défauts ou déconvenues pour le particulier, naissent de l’abondance de ces produits financiers dans les contrats d’assurance.
L’assurance vie est tellement répandue et prisée par les consommateurs, que l’on finit par croire que c’est un montage simple avec des clauses accessibles au premier venu. Mais force est de constater que les assureurs jouent sur la méconnaissance de leurs clients pour préserver certaines marges sur le contrat, ou tout au moins concéder le moins d’avantages et d’opportunités possibles. Car il s’agit bien d’un labyrinthe de détails juridiques, fiscaux et financiers, contre lesquels il faut se prémunir en évitant une foule d’erreurs récurrentes.
20. Perdre du temps faute de somme conséquente
Il est courant d’entendre dire de la part des aspirants à une assurance vie, qu’ils ne disposent pas d’assez de fonds pour souscrire à un contrat. Cela parce qu’ils espèrent plus de gains en déposant une forte somme d’argent. Si on peut y trouver une justification, il faut cependant ouvrir des comptes tous azimut même avec des sommes légères. Car seule la date d’ouverture du compte est importante pour récolter des revenus. Ainsi, les contrats qui s’étendent sur huit ans sont les plus lucratifs, soit 4600 euros par an.
19. Se confiner à un seul assureur
Une compagnie d’assurance peut disposer de certains avantages attrayants, mais en diversifiant les contrats d’assurance, vous augmentez les opportunités de récolter davantage de gains, en ceci que chaque contrat varie selon les assureurs. Vous réduisez par ailleurs le risque de subir les défaillances de l’une des compagnies d’assurance. Lorsque vous étendez ainsi les contrats, la possibilité d’élargir le nombre de bénéficiaires vous suit également.
18. Négliger les frais
Les frais de versements qui sont facturés sur le compte, ne sont pas les plus onéreux dont vous aurez à vous acquitter. Les frais de gestion de votre compte seront encore plus lourds à assumer. Veillez donc à ce que tous les frais soient énumérés au départ pour que vous signiez le contrat en toute lucidité.
17. Acquiescer à une promesse de taux
Se laisser persuader par un taux avantageux est un mirage qui aveugle beaucoup de clients. Mais il faut garder à l’esprit que le contrat s’étale sur des années et que ce taux est une illusion qui ne survivra guère longtemps et vous risquez de déchanter très rapidement.
16. Rester figer sur un contrat mono support
Le fonds en euros vous garantit certes une certaine sécurité, mais il ne génère pas assez de gains, et s’appauvrit même au fil des années. IL faut par conséquent diversifier ses investissements sur des placements financiers plus rentables, même si les risques semblent plus élevés
15. Attendre la chute des marchés
S’épuiser à attendre la décrue du marché pour investir est une erreur courante. Mais le revers c’est de ne pas pouvoir rebondir lorsque le marché repart à la hausse. De plus, il est même plus avantageux de faire un investissement quand le marché est au mieux, car la sécurité de votre placement est garantie.
14. Mélanger les biens propres et l’assurance vie
C’est une pratique que les conjoints se plaisent à utiliser pour mutualiser ce qu’ils possèdent. Mais c’est un handicap qui se ressent dans les cas de divorce, ou le conjoint devient bénéficiaire de la moitié de la somme. Il est plus prudent d’injecter ses biens propres dans un autre compte et faire de votre conjoint le bénéficiaire.
13. Se borner à un seul bénéficiaire
Si l’unique bénéficiaire que vous avez désigné venait à décéder avant vous, le risque est de voir votre argent tombé dans le domaine des successions et subir la taxation y afférente. Pour cela, il faut se garantir divers bénéficiaires pour parer à ces aléas.
12. Négliger les clauses pacsées
Si vous êtes en couple avec un partenaire, ne souscrivez pas à un contrat qui stipule que votre conjoint devient bénéficiaire. Car la situation d’un client passé exclus que son partenaire récolte les fonds en question, si la clause ne le désigne pas comme tel.
11. Ne pas préciser la situation du conjoint bénéficiaire
Lorsque vous désigner votre conjoint comme bénéficiaire, il faut garder à l’esprit qu’en cas de divorce ultérieur, seul le conjoint disposant de ce statut au moment de votre décès pourra hériter des fonds, sans quoi une action judiciaire sera engagée par l’assureur pour trancher l’affaire.
10. La représentation et la renonciation
Si vous ne précisez pas dans la clause bénéficiaire que l’un de vos enfants par exemple peut se désister de son droit au capital en faveur de ses enfants, ou qu’en cas de décès prématuré de l’un des bénéficiaires ses enfants soient ses représentants, aucun de ces cas de figure ne sera pris en compte.
9. Les ayants droits
En désignant vos ayant droits comme bénéficiaires de votre capital, vous incluez aussi vos créanciers en de vos héritiers. Il est préférable de citer nommément les bénéficiaires pour éviter une mauvaise surprise.
8. Le vocabulaire successoral
Il peut arriver que vous désigniez le bénéficiaire de votre capital par voie testamentaire. Dans ce cas de figure, l’erreur est de mentionner que vous léguer votre capital à cette personne. Car elle sera amputée de tous les avantages fiscaux et financiers de la succession.
7. Démembrer la clause bénéficiaire
Si vous êtes dans une famille recomposée, ne vous risquez pas à attribuer la jouissance de votre capital à un tiers qui n’ait pas de lien avec les nus propriétaires, car, sans une clause spécifique au préalable encadrant cette situation, vos enfants pourraient ne rien percevoir.
6. La clause de rachat
Au moment de retire votre argent en cas de rupture de contrat, veiller à retire l’argent de façon partielle, pour maintenir une somme minimum qui vous produira des intérêts sur un certain délai. Vous pouvez même étaler le retrait sur quelques années pour gagner encore plus.
5. L’oubli de la rente
Lorsque vous êtes assujetti à l’ISF, vous devez souscrire à la rente, sans quoi, le capital transformé sera aussitôt reversé dans votre patrimoine.
4. Négliger le mode d’imposition à la sortie
Lors du rachat, vous devez disposer d’une clause qui précise les termes de l’imposition, sinon vos gains pourraient faire l’objet d’une taxation imprévue.
3. Les vieux contrats
Les assurances-vie souscrites avant les années 1983 ou 1991 renferment des clauses de succession, qui ont aujourd’hui disparues.
2. Les carences de la clause bénéficiaire
Une clause bénéficiaire qui souffre de lacunes ou de vides juridiques ne peut guère survivre en cas de litige au moment de la succession. Veillez donc à maitriser tous les rouages avant de la signer.
1. L’investissement sur un contrat ancien
Souscrire un à une assurance-vie après 70 ans vous permettra de conserver les avantages issus de vos contrats précédents si vous faites vos rachats sur le compte nouvellement acquis.