S’offrir une assurance vie devient un réflexe partagé, une sorte de rituel de passage pour se blinder contre les imprévus et aménager son horizon de vie. Sous le voile de cette gourmandise financière, se dissimulent pourtant des engrenages juridiques et fiscaux dont les rouages échappent parfois aux profanes qui se précipitent à acquérir ce sésame, pour se concilier le sort. Malgré tout, une boussole d’astuces pourrait aisément conjurer ces contrats bâclés, qui profitent davantage aux assureurs qu’aux clients.
1. Ouvrir plusieurs contrats
Il ne faut pas s’épuiser à réunir une somme colossale ou attendre un éventuel bon moment pour vous lancer dans un contrat d’assurance vie. Car les contrats les plus rémunérateurs dépendent de la durée de ceux-ci. Signer un contrat qui s’étend sur huit ans est de bon augure pour récolter le maximum de gains. De ce fait, il faut diversifier ses contrat même si les sommes consenties ne sont pas énormes. D’ici à ce que le montant que vous tentez d’amasser soit à votre portée, vous aurez recueillis suffisamment de gains pour ne pas vous morfondre.
2. Diversifier les assureurs
Se procurer ou signer plusieurs contrats d’assurance, vous ouvre plus d’opportunités. En effet, chaque contrat est rempli de dispositions qui varient selon les compagnies d’assurance. Les supports financiers sont différents parmi les assureurs et regorgent de risques variables selon les montages financiers effectués. Vous aurez ainsi la garanti de palier l’éventuelle faillite d’un des contrats ou de goûter à de multiples opportunités offertes par cette diversification.
3. Eviter le mirage des taux élevés
L’amorce d’un contrat peut être ponctuée d’une proposition de taux qui gonfle la qualité ou tout au moins la rentabilité de votre contrat. Il n’est pas rare que l’on vous vende un contrat d’assurance en vous miroitant un taux tutoyant les 3 dans l’année suivante. Mais il ne faut pas se laisser abuser par cette ruse, qui masque le fait que le contrat s’étaler sur plusieurs années et verra probablement sa courbe s’affaisser au fil du temps comme c’est régulièrement le cas pour les fonds en euros.
4. Privilégier les contrats multi supports
Si vous souhaitez faire le choix de la sécurité, le fonds en euros sera le choix idéal. Mais il faut être conscient que les gains resteront plafonnés et iront même jusqu’à décroitre avec le temps. Pour vous prémunir, et hausser vos revenus, il faut opter pour des contrats multi supports qui regorgent de plus d’opportunités parce que vous aurez à faire des placements certes risqués, mais avec un fort taux rémunérateur. Il peut s’agir de l’immobilier ou d’autres couloirs d’investissements. L’argument des contrats multi supports peut aussi vous aider à réduire le poids des frais de versements et de gestion prélevés par l’assureur.
5. Désigner des bénéficiaires
Lorsque vous désigner un seul bénéficiaire et que celui-ci décède avant vous, vous courrez le risque de voir votre capital échoir dans le domaine de la succession et se faire dépecer par la taxation. Pour éviter cette déconvenue, il faut diversifier les bénéficiaires. Par ailleurs, il convient, de préciser dans cette clause que si l’un des bénéficiaires en l’occurrence votre enfant, venait à décéder, ses enfants pourraient le représenter pour hériter du capital, tout comme un bénéficiaire peut se désister de son droit au capital en faveur de ses enfants. Sachez aussi que les ayants droits inclus vos créanciers. Si vous venez à désigner le bénéficiaire par voie testamentaire, n’employez pas le terme « léguer » pour en faire le bénéficiaire, car il ne pourra pas jouir des avantages fiscaux et financiers du capital. Le terme qui lui assure ces avantages, est « attribuer». Précisez également le statut de votre conjoint au moment où il entrera en possession du capital. Si le divorce survient après le contrat, l’assureur engagera une procédure judiciaire, pour déterminer le bénéficiaire des fonds.
6. Préférer le rachat partiel
Au moment de retirer vos revenus, un retrait total est une erreur courante, qui fait perdre des opportunités aux clients. Il faut se rendre compte que le retrait partiel offre la possibilité de préserver une somme minimum dans son contrat et profiter ainsi des intérêts générés au cours de l’année de votre retrait du contrat. Vous avez même la possibilité d’étendre ce retrait sur plusieurs années, pour récolter un maximum de gains.
7. Demander une avance plutôt que le rachat
Lorsque vous êtes confronté à une urgence, un besoin ponctuel d’argent, vous avez droit à une avance ou un rachat pour combler vos besoins. Le plus souvent le choix se porte sur le rachat car on ne veut pas troubler la gestion des fonds que l’on a investis. Mais une avance est plus flexible et n’impacte pas les intérêts de votre contrat.